Les villes scintillent de lumières, les vitrines sont décorées de cadeaux, rubans et plein de belles choses attirantes, les maisons prennent un air de fête. Et nous, nous commençons à préparer avec effervescence, cette fête que l’on célèbre dans le monde entier.
Mais faisons un peu d’histoire… D’où vient la fête de Noël ?
Dès la fin de la préhistoire, les hommes ont adoré le soleil, la lumière qui était indispensable à la vie.
On retrouve ce culte dans de nombreuses civilisations (Egyptiens, Perses, Celtes, les peuples d’Amérique latine…). Bien avant l’ère chrétienne, les hommes avaient remarqué qu’à partir d’un certaine date qui se situait vers le 21 septembre (jour de l’équinoxe), le soleil baissait à l’horizon, les jours diminuaient de plus en plus, les nuit étaient de plus en plus longues. Cette disparition de la lumière créait chez nos ancêtres : angoisse et peur, froid et faim.
Le soleil reviendra-t-il ?
Ils avaient aussi observé que vers le 21 décembre (jour du solstice d’hiver dans notre hémisphère), le soleil remontait peu à peu, les jours rallongeaient, la nuit était vaincue par la lumière qui petit à petit augmentait…
La joie faisait alors place à la peur et même si les jours étaient encore très courts, on fêtait en grandes pompes ce retour du soleil, c’était le « natalis solis invictis », la naissance du soleil invincible. On retrouve de nombreuses traces de ces réjouissances.
Plus près de nous, les romains fêtaient les « saturnales » (du 17 au 25 décembre), jours de liesse populaire et d’orgies. On élisait le roi des saturnales (souvent un pauvre) qui, durant toute cette période, avait le droit de commander à tout le monde. On décorait les maisons et préparait des festins.
Après la venue du Messie, la religion chrétienne s’est peu à peu répandue mais elle s’est heurtée à ces fêtes païennes.
Fêter la naissance du Christ était d’autant plus difficile que, si l’on connaissait la date de sa mort, on ne connaissait pas la date de sa naissance.
A partir du 3ème siècle, le Pape Jules 1er décida de séparer les 2 fêtes (la Nativité et la venue des Rois Mages). Officiellement Noël sera fêté le jour du solstice d’hiver (fixé le 25 décembre par Jules César lors de la réforme du calendrier) et l’Epiphanie le 6 janvier.
Depuis, le calendrier a été modifié et le solstice d’hiver pour l’hémisphère
nord a été fixé le 21 ou 22 décembre. Mais Noël est resté le 25 décembre.
Voilà de façon très simple et très courte l’historique de cette fête de Noël.
C’est peut-être ce mélange de croyances anciennes qui fait de Noël, cette fête universelle de joie et d’amour.