Notre visite nous a permis de découvrir deux œuvres importantes, imposantes et originales créées par BUREN, spécialement pour le Centre Pompidou Metz.
Dans cet espace de plus de 80 m, on peut déambuler dans « les cabanes imbriquées »
et découvrir de l’autre côté cette grande galerie, on pourrait dire de l’autre côté du miroir, « la ville empruntée, multipliée ».
La première installation « les cabanes imbriquées » nous fait découvrir des espaces qui communiquent entre eux par des portes qui n’en sont pas vraiment.
Véritables labyrinthes où nous déambulons avec comme seuls repères des couleurs différentes caractérisant ces espaces.
Lieux aux formes géométriques (losange, carré, rond, triangle…) qui s’imbriquent les uns dans les autres pour ne faire qu’un seul espace fermé que nous découvrons au gré de notre promenade. 
Cela devient un jeu de se perdre dans ces lieux, disparaître et réapparaître.
Espaces où l’on croise d’autres personnes, lieux de rencontres.
Nous pouvons revenir de nombreuses fois dans ces « cabanes imbriquées » ce sera à chaque fois une nouvelle expérience dans la redécouverte de ces lieux.
La deuxième installation « la ville empruntée, multipliée »., fait « entrer la ville dans le Musée » et nous la fait découvrir autrement par des jeux de miroirs. « J’ai voulu, affirme Daniel Buren, démultiplier le panorama sur la droite, sur la gauche pour établir un élargissement de la galerie à l’infini ».
Le regard se perd dans le volume du hall qui dégage un sentiment de légèreté et de puissance et l'on est rempli d'admiration devant la structure en bois blond qui soutient la "voile blanche" de la toiture.
