Des tessons de l’âge néolithique trouvés à Richemont sont exposés au Musée de la Tour aux Puces à Thionville .
Seize objets de l’époque de bronze et un cavalier en pierre et son cheval de l’époque gallo-romaine ont été donnés au Musée de Metz.
Au XIIème siècle, le Pont de Richemont, sur l’Orne était "Marche d'Estault" (frontière d'Etat) entre la cité de Metz et le comté de Luxembourg. Il figure donc sur le blason.
Mais sa célébrité vient surtout de la coutume qui voulait que l’Echevin (Maire) de RICHEMONT contrôlât son franchissement dans les 2 sens : tout Chef d’Etat qui désirait le passer devait s’arrêter en son milieu et attendre que l’Echevin lui présentât la clé de la Ville de METZ ou de la Ville de LUXEMBOURG.
Ce geste fut renouvelé en 1961, lors de la venue du Président de GAULLE, en Moselle. La cérémonie coïncidait à peu près avec le troisième centenaire du rattachement de THIONVILLE à la France (1660).
Les pélerins qui partaient d’Allemagne passaient par Richemont pour rejoindre Metz, avant de poursuivre la route vers St Jacques de Compostelle. Une statue polychromée de St Jacques (XVIe s.). est fixée au pignon d’une maison de la rue éponyme, mais elle était sans doute fixée à l’origine sur une ancienne chapelle où les pélerins auraient pu faire halte.
Trois tanneries et une verrerie se situaient sur le ban de Richemont. Cette dernière obtint une médaille d’argent à l’exposition universelle de Metz (1823).
Le Château de Pépinville vit naître Gosselin Lenotre, historien de la Révolution et de l’Empire , élu membre à l'Académie Française le 1er Décembre 1932. L’école du village porte son nom depuis 1978.
Dans la forêt de Saint-Hubert était implanté un dépôt de munitions qui servit à ravitailler la ligne Maginot.
L’église de Richemont possède un rétable de style flamboyant gothique datant de 1513 et classé, ainsi que trois chapes brodées, parmi les monuments historiques .
Notre marche nous fera passer par la Côte des Vignes, le Loch, les Roder, le Berg, le Weiher, Saint-Hubert.
Nous apercevrons le Fronholz, la Potence …, tous ces lieux-dits étant répertoriés au cadastre allemand de 1907 et encore utilisés aujourdhui.
Rions un peu…
Un sobriquet est rarement flatteur…
Le village affichant une malpropreté réelle des rues dûe aux chiens indisciplinés, ses habitants furent surnommés " troncs ou crottes de chien " . Comme les gens de Richemont étaient aussi bagarreurs, ils étaient également appelés les "démons".
Quant à l’adage édicté par les garçons nous parlant des filles " Elles préfèrent perdre leur vertu que leurs écus "…
Mais rassurez-vous, les temps ont bien changé
et vous pouvez venir en toute quiétude !!!
Sources : - Richemont "des origines à nos jours" (Francis Girard)
- Vie et culture 1994
- http://www.richemont.fr/ville_historique.asp
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