Ce fut un voyage très agréable et très enrichissant
Nous avons découvert une Irlande où les légendes se mélangent au quotidien,
où le passé fait encore partie du présent,
où les traditions encore très vivaces côtoient la modernité du pays,
où les paysages sauvages et désertiques s’opposent aux villes industrielles, paysages sauvages tels le Connemara avec ses lacs et ses étendues désertiques où seuls les moutons, petits points blancs dans les collines, semblent à l’aise.
La région du Burren avec sa lande sauvage et ses rochers qui sous la pluie prenaient une couleur argentée.
Les falaises de Moher que nous avons vues balayées par la pluie et le vent. Ce fut le seul moment où nous ne nous sommes pas attardés !!!
Les champs de tourbe et enfin l’anneau du Kerry avec ses lacs et ses golfes.
Et … le temps était avec nous, soleil en début de voyage puis alternance averses et éclaircies. Nous avons visité sans problème les différents sites et apprécié ce pays .
sous différentes palettes de couleurs enrichies par l’automne flamboyant.
Nous avons aussi eu la chance de vivre en direct la fête d’Halloween qui contrairement à la France, est une tradition encore très ancrée dans le folklore populaire. Il fallait voir cette foule en délire. Du plus jeune au plus vieux, ils étaient tous déguisés et déambulaient en riant, chantant et buvant leur bière locale … Dublin a vibré toute cette nuit-là, les sorciers et sorcières étaient de sortie !
Merci à notre guide Amélie pour sa bonne humeur, son rire et ses commentaires si nombreux et intéressants, qu’elle a su enrichir par les contes, légendes et chants d’Irlande. 
Elle a su nous captiver, nous faire partager son enthousiasme pour ce pays.
Le saviez-vous ?... Quelques légendes et traditions…
La bague de Claddagh (Claddagh ring) :
Bague traditionnelle irlandaise, offerte en gage d'amitié ou portée comme alliance, elle se compose de deux mains entourant un cœur surmonté par une couronne.
Il y a différentes façons de porter la bague. Si la bague est à un doigt de la main droite et la pointe du cœur vers l'extrémité du doigt, cela indique que la personne portant, est probablement célibataire. Si la bague est portée à la main droite mais la pointe du cœur dirigée vers le corps, cela indique que « quelqu'un a pris son cœur » mais qu’elle n’est ni mariée, ni fiancée. La bague portée sur l'annulaire de la main gauche, la pointe du cœur pointée vers l'extrémité du doigt, veut dire que la jeune fille est fiancée. Enfin quand la bague est portée à l'annulaire de la main gauche, la pointe du cœur dirigée vers le corps, cela signifie que la personne est mariée et heureuse en ménage.
Plusieurs légendes sont attachées à cette bague. Voici celle que notre guide nous raconta :
C’était l'histoire d'un prince qui tomba amoureux d'une servante. Son père refusant cette idylle, le jeune prince fit fabriquer une bague avec deux mains pour représenter l'amitié, une couronne pour la loyauté et un cœur pour l'amour. Et en offrant cette bague, il demanda la servante en mariage. Son père en apprenant ce geste et les symboles qui entouraient cette bague donna sa bénédiction au mariage…… .
Dublin et ses portes de couleurs vives …
Dès que l’on se promène dans Dublin, nous sommes étonnés par ces hautes maisons de ville, style victorien, en briques rouges avec de grandes fenêtres et leur porte de couleur vive souvent décorée par un heurtoir.
Ces maisons se composaient de : la salle à manger au rez-de-chaussée, le salon au premier étage, au 2ème étage de la chambre des parents, tout en haut la chambres des enfants et de leur nourrice, enfin au sous-sol la cuisine et le cellier.
L’histoire raconte qu’autrefois ces maisons avaient toutes des portes de la même couleur. Mais une nuit 2 écrivains rentrant du pub, plus qu’éméchés, se trompèrent de maison. Le lendemain chacun peignait sa porte d’une couleur vive différente afin de la reconnaître la nuit et malgré la brume due aux vapeurs d’alcool !!!
Cette tradition s’est répandue dans toute l’Irlande qui arbore fièrement ses maisons avec leur porte rouge, bleue, verte, mauve … Si les couleurs ne servent plus forcement à différencier les maisons entre elles, elles donnent beaucoup de gaîté aux villes et villages irlandais souvent baignés dans la grisaille.
La légende de Molly Malone …
On ne peut parler de Dublin sans parler de la chanson de Molly Malone.
Tout a commencé au XVIIème siècle … C’était, d’après la légende, une jolie poissonnière qui vendait chaque jour son poisson, ses coques et ses moules dans les rues de Dublin jusqu'au jour où elle fut terrassée par une terrible fièvre.
Cette chanson est devenue l’hymne officiel de Dublin. Elle est chantée dans les pubs et l’on peut admirer la statue de Molly Malone sur Grafton Street.
Cette jolie poissonnière a-t-elle réellement existé??? Certains Irlandais l’affirment, d’autres en doutent. Où commence et où s’arrête la légende …
In Dublin's fair city,
where the girls are so pretty,
I first set my eyes on sweet Molly Malone,
As she wheeled her wheel-barrow,
Through streets broad and narrow,Crying, "Cockles and mussels, alive alive oh!"
"Alive-a-live-oh,Alive-a-live-oh",
Crying "Cockles and mussels, alive alive oh"....
Pour connaître la suite et la traduction de cette chanson cliquez sur ce lien
Enfin pour terminer cet article nous allons vous raconter l’histoire de l’arbre aux fées ???
C’est un arbre qui avait la réputation d’abriter des fées. Ces fées ne jetaient de mauvais sorts que lorsqu’on essayait de les déloger.
Vous pouvez consulter l'album photos en cliquant sur ce lien.
